CIRID


CENTRE INDÉPENDANT DE RECHERCHES ET D'INITIATIVES POUR LE DIALOGUE
Institution bénéficiant d'un statut consultatif spécial auprès de l'ECOSOC ( Nations Unies)


L’ÉVÈNEMENT

Par ce séminaire intitulé : “Dialogue pour la paix en Afrique post-confits ACQUIS ET DILEMMES ACTUELS », le CIRID poursuit sa spécialisation dans l'organisation de dialogues sur la situation des pays africains ayant traverse ou traversant encore des conflits, dans le but d'attirer l'attention de la communauté diplomatique et internationale, gouvernementale et non gouvernementale (y compris le secteur privé dans le cadre de ce que l'on appelle déjà le PPP (Partenariat public privé) sur l'importance de la Genève internationale en tant que lieu idéal de réflexions et de mise en relations des protagonistes d'un conflit en vue d'une solution.

​Le séminaire cible 3 régions: Le "noyau dur" de l'Afrique des Grands Lacs, le Maghreb (incluant la zone sahélienne qui comprend le Sahara occidental, la Mauritanie et le Mali ainsi que La Corne de l'Afrique (Somalie et Erythrée,  futurs membres potentiels déclarés de la prolifique East African Community, EAC).Nous voulons promouvoir le concept de consolidation de la paix adopté par l'ONU en essayant de relever les bonnes pratiques enregistrées et les défis à relever en nous inspirant de notre expérience au Burundi où le CIRID, malgré des moyens limités a joué un rôle aujourd'hui reconnu.

Ce séminaire est une partie intégrante du concept de formation continue des cadres amorcée il y a 15 ans (image ci-contre) et qui tend à mieux se consolider.

​Quel est le problème ? ​

Le monde  est témoin aujourd’hui de bouleversements diplomatiques et stratégiques sans précédent. Et, jusqu'à ce jour, en dépit des discours triomphalistes et guerriers, nul ne peut remettre en question l’importance du dialogue comme outil irremplaçable de gestion plus durable des conflits.

Dans certains cas, en effet, l’une des plus grandes pauvretés que nous avons à surmonter, c’est avant tout l’absence d’hommes de valeur, qui reconnaissent cette importance et maitrisent en même temps la connaissance des enjeux en présence. Dans le domaine du développement durable, de la sécurité humaine ou de la gestion de dossiers aussi concrets que celui des migrations, cette pauvreté devient sûrement la plus révélatrice des manques actuels.

Or, maitrise des enjeux signifie en même temps maitrise de la connaissance des réalités internationales et des techniques de négociation en œuvre auprès des détenteurs des pouvoirs à divers niveaux dans un monde en désordre. Et ce ci n’est pas une question de don, mais d’expérience et de formation spécialisée, obtenue en particulier grâce à un échange de qualité, initié dans l’environnement dans lequel se prennent les décisions majeures.

C’est le cas à Genève, qui accueille chaque trimestre une session du Conseil des Droits de l’homme, la plus importante instance onusienne où se discutent les thématiques transversales de la gouvernance mondiale.

Qu’en est-t-il pour l’Afrique ?

De l’avis de tous les faiseurs de paix sérieux et connus, il convient d’appeler à une mobilisation de l’opinion en faveur d’une réflexion novatrice qui aiderait à soulager les esprits « minés » par les nombreux problèmes complexes qui assaillent ce continent. A commencer par une réflexion sur les acquis déjà engrangés en matière de dialogue sur la gestion des conflits et Genève, grâce à son infrastructure unique présente des atouts indéniables sur ce point